14/10/2016
Le Politique a disparu
Le renoncement à l’action politique, à la volonté de transformer les structures de la société, conduit à la mort du Politique.
Et, pour y survire, les hommes politiques doivent donc se transformer en médiateurs de la souffrance des uns et de la compassion des autres.
Voici pourquoi les programmes disparaissent peu à peu du débat au profit de la convivialité de l’homme, de sa personnalité et de ses bons sentiments.
A cette disparition du Politique, les hommes politiques eux-mêmes y ont consenti en refusant de prendre et d’assumer leurs responsabilités.
Ils courent se cacher dans les jupons des économistes ou s’abriter derrière les discours de l’expertise pour justifier ce qui est de l’ordre du Politique.
06/10/2016
Manipulation de l’obsession sécuritaire.
L’axiome selon lequel les espaces du racisme s’élargissent à mesure que l’identité nationale se contracte est confirmé dans un nombre grandissant de pays.
Ce constat invite à s’interroger sur les stratégies antiracistes actuelles dans un contexte marqué par une suspicion grandissante à l’égard de nouvelles catégories de « personnes à risques» rendu paradoxalement permanent à travers la manipulation de l’obsession sécuritaire.
L’essentiel n’est pas de trancher entre les thèses des communautariens et celles des libéraux, mais d’être conscient des possibles dérives du discours sur le droit à la différence quand celui-ci ne sert qu’à masquer un banal racisme.
06:59 Publié dans Economie, France, Genève, Médias, Monde, Politique, Résistance, Suisse, Vaud | Lien permanent | Commentaires (3)
14/09/2016
L'immigré, plus qu'un agent économique
Après avoir longtemps été perçu comme un agent exclusivement économique, l’immigré et ses descendants, sont considérés comme des acteurs culturels et religieux qui, selon les interprétations, enrichit notre culture ou la met en péril.
Ainsi toute demande de reconnaissance culturelle et religieuse émanant des populations d’origine immigrée est perçue avec scepticisme. On redoute qu’il s’agisse d’attaques masquées contre l’État laïc.
Il est vrai que des revendications culturelles et religieuses (par exemple lieux de culte, parcelles dans les cimetières) émanent des populations d’origine immigrée. ,
Cela dit, ces revendications sont le signe d’une intégration et d’une volonté de participation à la société.
Toutefois, s’il ne faut pas exagérer l’importance et la portée de ces revendications, il est tout aussi dangereux de ne pas prendre en compte les formes diverses du radicalisme religieux en Suisse.
17:40 Publié dans Commerce, Culture, Economie, Histoire, Monde, Politique, Solidarité, Suisse | Lien permanent | Commentaires (1)
13/09/2016
"Pragmatique", le pire qualificatif pour un homme politique
Tous les systèmes mis en place (administratif, commercial, industriel) visent à assurer un contrôle.
Les hommes s’efforcent sans cesse d'unifier le monde en faisant des systèmes bien délimités.
Il en résulte d'innombrables petites associations entre partis.
Aujourd’hui le pragmatisme est un nouveau nom pour des anciennes manières de penser, et reste encore une question ouverte, tout comme l’empirisme radical ou le pluralisme.
11/09/2016
Notre monde à 15 ans... Il est né un 11 septembre
12:06 Publié dans Culture, Economie, Médias, Monde, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2016
Un peu de protectionnisme ne fait pas de mal
Loin d’abolir le rôle des états, la mondialisation leur redonne au contraire tout leur sens : seule la puissance publique peut réguler la mondialisation en fixant des normes, en redistribuant les richesses, en aménageant le territoire.
Tentations du protectionnisme, fermeture des frontières, mise en œuvre de législations contraignantes, la mondialisation s’accompagne paradoxalement du grand retour des états. Le libre-échange est contesté dès lors qu’il compromet certaines questions jugées essentielles, comme l’emploi, la sécurité, la santé ou l’accès à l’énergie.
23:01 Publié dans Commerce, Culture, Développement durable, Economie, Genève, Monde, Politique, Région, Résistance, Solidarité, Suisse | Lien permanent | Commentaires (1)
05/06/2016
RBI: petit rappel des votations qui ont changé notre pays... en profondeur.
Le 24 mai 1925, l'initiative populaire visant l'insertion dans la constitution fédérale pour la création l'AVS a été rejetée à 58%.
Le 6 décembre 1931, la loi fédérale sur l'assurance-vieillesse et survivants a été rejetée à 60%
Et c'est seulement le 7 juillet 1947 que la loi fédérale sur l'AVS fut acceptée.
Le 1 février 1959, l'arrêté fédéral sur l'institution du suffrage féminin en matière fédérale été rejeté à 67%
Il faut attendre jusqu'au 7 février 1971 pour être accepté
15:28 Publié dans Culture, Economie, Femmes, Genève, Histoire, Politique, Résistance, Solidarité, Suisse | Lien permanent | Commentaires (1)
21/05/2016
l’« étrange étrangeté» qui nous frappe
D’un côté, des hommes et des femmes qui se retrouvent dans des situations de souffrance et de désespoirs, de l’autredes responsables politiques qui font de leur mieux pour traiter des problèmes.
Les uns parlent de leur vie, les autres répondent par des chiffres souvent abstraits.
Les citoyens attendent des orientations d’ordre du symbolique alors que les politiques apportent des réponses d’ordre économique.
On constate un écart entre ce que vivent les « gens» et ce que font les «politique».
L’état devient incapable de tenir son rôle de régulation entre une économie qui lui échappe et une société dont la cohésion est menacée.
Cet écart est révélateur de l’« étrange étrangeté» qui nous frappe ; un mélange d’incompréhension, d’incohérence, d’injustice d’impuissance et d’inégalité.
07:03 Publié dans Culture, Développement durable, Economie, Genève, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2016
"Ceux qui nous dirigent, et une bonne partie de ceux qui nous élisent, demeurent étrangers à la pauvreté et l’exclusion"
L'idée d'un Revenu de Base Inconditionnel, qui ne date pas d'hier, fait de plus en plus son chemin...
Aux Pays-Bas, la ville d'Utrecht expérimente actuellement un tel régime. La Finlande, pour sa part, adoptera un régime du revenu minimum garanti dès 2017.
En Amérique, seule l'Alaska a déjà adopté la formule depuis deux ans, même s'il s'agit d'une allocation assez réduite. Au Québec, l'ouvrage du ministre François Blais "Un Revenu garanti pour tous: introduction aux principes de l'allocation universelle" propose un survol détaillé de la question, en remettant en question de nombreux tabous sur le sujet.
Ils faut souhaiter la mise en place effective d'un tel programme, en dépit des dérives qui ne manqueront pas de surgir. Ce programme pourrait s'avérer coûteux à administrer et miner partiellement la motivation au travail des citoyens. Cependant, l'économiste américain Milton Friedman, avec son «impôt négatif», proposait déjà une forme de revenu minimum garanti campée à droite.
Tôt ou tard, les effets de l'automatisation sur le marché du travail amenant la diminution des revenus de travail et les gains d'efficience par la rationalisation des programmes sociaux devront clairement s'assumer en ce sens. Ces phénomènes finiront par entraîner la disparition de cette mentalité du «rien pour rien».
Source: Le Nouveliste www.lapresse.ca
05:50 Publié dans Associations, Commerce, Culture, Développement durable, Economie, Formation, Genève, Histoire, Monde, Politique, Résistance, Solidarité, Suisse, Université, Vaud | Lien permanent | Commentaires (3)
03/05/2016
Verts, soyez écologistes !
Dès ses débuts le mouvement écologiste a développé une pensée politique prenant en compte non seulement les être humains mais aussi le cadre naturel dans lequel ils évoluent.
Cette écologie n'est qu'une écologie restreinte.
Le temps est venu de réfléchir à une écologie généralisée qui pense la culture et la société, qui s'intéresse au conditions d'existence et aux écosystèmes sociaux.
Une politique qui tienne compte de l'individu et de sa complémentarité avec le collectif, de son désir d'indépendance et son besoin d’attachement, de ses objectifs économiques et de son désir de sens.
Et répondre à ces deux questions fondamentales :
Dans quel monde souhaitons vivre ?
Quelle vie voulons-nous mener ?
08:50 Publié dans Culture, Développement durable, Economie, France, Genève, Histoire, Monde, Nature, Politique, Spiritualités, Suisse | Lien permanent | Commentaires (1)
18/04/2016
Les insatisfaits de la démocratie
Par le passé nos démocraties ont été confrontées aux déferlements de passions et menacées par l’intensité des luttes entre défenseurs d’un certain ordre et des mouvements révolutionnaires.
Ces événements pèsent encore lourdement sur notre vie politique.
Ainsi l’on pourrait penser que la décrue des passions politiques a pour effet de consolider notre démocratie…
Mais cette évolution à aussi son revers; l’affaiblissement de la croyance dans les vertus du régime démocratique. La traduction de cette tendance au désenchantement est la croissance régulière de la non-participation.
Et cet état est susceptible d’affaiblir les bases même de notre système politique.
Pour preuve, les eurobaromètres qui démontrent que le nombre d’insatisfait de la démocratie dépasse régulièrement les 50 %, depuis plus de 15 ans. L’abstentionnisme n’est pas seulement en rapport avec le sentiment d’incompétence politique, mais l’absentéisme tend à croître avec l’élévation du niveau général d’éducation.
Les systèmes de valeurs ont évolué vers l’autonomie de l’individu, il en résulte un déclin des grandes organisations hiérarchiques comme les partis et les syndicats, sans oublier les églises.
09:43 Publié dans Culture, Economie, Histoire, Monde, Politique, Résistance, Suisse | Lien permanent | Commentaires (2)
14/04/2016
Non, mais vous avez vu votre âge !
Depuis plusieurs années, les seniors sont les victimes de discrimination, dues à une gestion financière avec une vue à très court terme, ou à un manque de considération, voire de délaissement.
05:17 Publié dans Commerce, Culture, Développement durable, Economie, Formation, Genève, Politique, Solidarité | Lien permanent | Commentaires (2)
12/04/2016
15%, l'idéal.
Aujourd’hui notre fiscalité répond à un impératif économique à court terme, au lieu d’être la réponse politique à la société que nous désirons.
Développer une politique fiscale adéquate devrait être la préoccupation de nos édiles.
Actuellement les discours tournent autour des multinationales qui bénéficient d’un régime fiscal des plus favorables avec un taux à 11.6%, (24.2%, pour les autres entreprises).
Cette politique fiscale à deux vitesses est proscrite par le droit européen, et l’union européenne met donc la pression sur la Suisse pour trouver un accord
Notre administration propose un taux unique à 13%
Je pense qu’avant d’établir un taux d’imposition, nous devrions définir la Genève que nous souhaitons et sur cette base définir la valeur fiscale des atouts de Genève.
Ma proposition :
Stabilité politique |
3,89 |
Infrastructure efficace |
3,02 |
Localisation idéale et accès facile |
2,67 |
Qualité de la vie, loisirs et offre culturelle |
2,27 |
Personnel hautement qualifié |
1,44 |
Education et formation |
0,96 |
Atmosphère internationale |
0,75 |
soit 15%.
05:52 Publié dans Economie, Genève, Politique, Région, Solidarité | Lien permanent | Commentaires (0)
02/03/2016
«Avoir été journaliste » ne garanti pas des compétences en communication.
Depuis que des « communicants » pullulent dans chaque département il n'y a jamais eu autant de couacs ou d'absence de communication :
Pouvoir judiciaire, OCE, HUG, CEVA, DIP... en quelques mois une crise communicationnelle c'est installée.
Dans cette crise les Conseillers d'Etat en portent la responsabilité... et démontrent clairement leur manque de connaissance en matière de communication.
Bien sûr, ils sont entourés de « communicants », mais quand vous faites l'évaluation de leurs compétences, vous vous rendez vite compte qu'ils n'en possèdent qu'une seule... celle d'avoir été journaliste.
Il devient urgent que nos gouvernants s'entourent de véritables professionnels de la communication.
La communication c’est un métier, et comme le chinois elle s’apprend !
"Communication et information journalistique Comment faire la différence ?"
Des données tirées du livre « L'Information responsable ; un défi démocratique » de Jean-Luc Martin-Lagardette, éditions ECLM permettent de faire la différence entre journalisme et communication (à télécharger ici)
10:54 Publié dans Commerce, Culture, Economie, Formation, Genève, Médias, Politique, Université | Lien permanent | Commentaires (1)
25/02/2016
L'écologie est aussi de droite
La délégation généralisée de la responsabilité, crédo des Verts associés à Genève avec les Socialistes et l’extrême gauche, induit nécessairement une structuration collective qui écrase la personne au nom de la volonté générale, et diminue son autonomie.
Cette posture ne correspond pas/plus à l’écologie politique qui a toujours combattu le gigantisme des structures, et l’emprise de l’État qui déresponsabilise l’individu.
Et la revendication d’autonomie ne peut être dissociée d’une revendication à assumer ses responsabilités.
Par cet attachement à l’autonomie comme expression de la liberté, l’écologie politique est aussi de droite, sauf à risquer l’illégitimité et l’incohérence.
09:15 Publié dans Culture, Développement durable, Economie, Monde, Politique, Région, Solidarité, Suisse | Lien permanent | Commentaires (0)
12/02/2016
Le migrant contribue au développement de notre pays.
En proposant un discours d'exclusion des mouvements populistes obtiennent des résultats électoraux significatifs en misant sur la peur de l'autre, sur la crainte diffuse de l'invasion suscitée par les nouveaux mouvements migratoires.
Ainsi toute demande de reconnaissance culturelle et religieuse émanant des populations d'origine immigrée est perçue avec scepticisme.
On redoute qu'il s'agisse d'attaques masquées contre l'État laïc. Il est vrai que des revendications culturelles et religieuses (par exemple lieux de culte, parcelles dans les cimetières) émanent des populations d'origines immigrées.
Et après avoir longtemps été perçu comme un agent exclusivement économique, les immigrés sont considérés comme des acteurs culturels et religieux qui, selon les interprétations, enrichit notre culture ou la met en péril.
Les migrants réclament une politique de participation sociale… Ils manifestent la volonté de participer à la vie économique, d'acquérir une formation, de respecter l'ordre juridique et d’apprendre notre une langue
Cela dit, ces revendications sont le signe d'une intégration et d'une volonté de participation à la société.
Aujourd’hui, nous devons veiller à une meilleure participation des migrants dans tous les rouages de notre société.
A nous de leurs donner les moyens et la motivation de contribuer au développement de notre pays.
09:38 Publié dans Culture, Développement durable, Economie, Formation, France, Genève, Histoire, Monde, Politique, Région, Solidarité, Suisse, Vaud | Lien permanent | Commentaires (3)
05/02/2016
Impôts indirects / impôts directs. Où est l'équité ?
À part les différentes possibilités de s’y soustraire, les deux différences essentielles entre les impôts directs et les impôts indirects sont le traitement des divers types de revenu et la vitesse de la progression.
Dans les impôts directs, les différents types de revenu sont imposés différemment selon le genre de déclaration, alors que dans les impôts indirects, tous les revenus sont pris en compte, et ce indépendamment de leur origine. Il n’y a ainsi pas de problème pour traiter les gains provenant de spéculations, par exemple.
On admet en revanche que les impôts indirects ont un effet régressif, ce qui est l’objection la plus fréquente à leur égard.
Cet inconvénient peut être corrigé, soit en exemptant certains biens, notamment les denrées alimentaires, soit en les frappant d’un taux réduit. Mais cela accroît alors la complexité du système.
Pour déterminer exactement l’impact du système, il ne suffit pas, cependant, de considérer uniquement les recettes. Il s’agit plutôt de savoir à quoi celles-ci sont utilisées. Si les recettes de la TVA servent par exemple à financer l’AVS, leur effet global n’est pas régressif.
Toutefois, comme les taux d’imposition (trop) élevés encouragent fortement la soustraction fiscale, les possibilités d’un report de l’imposition sur la consommation sont limitées.
09:16 Publié dans Commerce, Développement durable, Economie, Genève, Politique, Suisse | Lien permanent | Commentaires (1)
29/01/2016
Le microcrédit bras armé du "Social Business"
A quelques jours de l’ouverture de la 7ème édition de la Place des Affaires (1-4 février), et au regard du programme proposé aux visiteurs, je suis surpris de ne rien voir par rapport au microcrédit.
C’est un marché en pleine expansion - entre 30% et 50% par an -, mais il se limite à un petit secteur de clients privés, avec une sensibilité particulière. La plus grande partie de la communauté financière n’a ni les connaissances, ni la motivation, d’investir dans la micro-finance.
En effet, si les rendements sont sûrs, ils restent modestes. Voilà un rôle que pourrait vêtir nos autorités politiques cantonales.
Le microcrédit est un complément à l'économie sociale et solidaire (conférence le 1er février à 16 :30), afin que les entreprises bénéficiaires puissent gagner en autonomie.
A l’origine de tout, une idée simple: prêter quelques milliers de francs à une personne pour lui permettre de monter une micro-entreprise.
Entendez par là des investissements qui profitent à des secteurs délaissés par les banques.
15:03 Publié dans Associations, Commerce, Culture, Développement durable, Economie, Formation, Genève, Politique, Suisse | Lien permanent | Commentaires (1)
28/01/2016
"Pragmatique", le pire qualificatif pour un homme politique !
Tous les systèmes mis en place (administratif, commercial, industriel) visent à assurer un contrôle.
Les hommes s’efforcent sans cesse d'unifier le monde en faisant des systèmes bien délimités.
Il en résulte d'innombrables petites associations entre partis.
Aujourd’hui le pragmatisme est un nouveau nom pour des anciennes manières de penser, et reste encore une question ouverte, tout comme l’empirisme radical ou le pluralisme.
09:51 Publié dans Economie, France, Genève, Médias, Monde, Politique, Suisse, Vaud | Lien permanent | Commentaires (0)
26/01/2016
Donnant-donnant ou... gagnant ?
Notre société, et particulièrement à Genève, est irriguée et organisée par de nombreuses associations : de consommateurs, à caractère religieux, professionnel et des lobby lobbies en tout genre.
Ces groupes constituent un véritable pouvoir social et sont financés par des fonds privés ou/et publics.
Ils influencent le débat public en définissant régulièrement de nouveaux enjeux. L’autre conséquence est une conception de la politique comparable à celle d’un échange commercial qui suit la loi du « donnant donnant »
Par exemple : je suis enseignant, très concerné par l'avenir de notre système éducatif, et j'assure la présidence de mon syndicat professionnel.
Si vous, Mr. X, me promettez d'augmenter le budget de l’enseignement, je vous promets en échange le soutien de mon syndicat.
09:23 Publié dans Associations, Culture, Economie, Genève, Politique, Solidarité | Lien permanent | Commentaires (0)